lundi 29 juin 2009

A la manière de...

Maurice Dupuis, de Paris, a, aujourd'hui, réussi une performance hors du commun. En effect, pour la première fois depuis de nombreuses années, Il a réussi a retaper au format électronique un des innombrables chiffons qui trainent dans ses placards, et qui peuvent (ou pas ? ) etre considéré comme des romans / nouvelles / autres.
En l'occurrence, il s'agit aujourd'hui d'une production relativement récente, écrite il y a à peine un an et demi entre un coin de table dans une chambre d'hotel à Osaka et une tablette de voyage dans un avion de la JAL (comprendre "c'est un premier jet non retravaillé, et qui ne le sera probablement jamais, parce que MD,dP, a la flemme").
L'idée était, comme le titre l'indique, un petit exercice de style que Maurice Dupuis, de Paris, affectionne tout particulièrement, le célèbre "à la manière de". Ainsi est né le synopsis d'une histoire à mi chemin enter Abyss et Biohasard, présenté à la manière d'un auteur de thrillers que Maurice Dupuis, de Paris, affectionne (bien qu'Il aie tendance à le trouver fort répétitif).

Adonc, voici l'amorce de ladite nouvelle / roman (et, très honnètement, ce qui sera surement tout ce que vous pourrez lire de cette histoire, vu que les pulsion littéraires de Maurice Dupuis Le poussent plus vers une autre histoire pour le moment, comme mentionné il y a quelques billets de blog).

Un cadeau bonus aux gens qui identifient avec succès l'auteur plagié !

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Les phares du sous-marin balayaient l'obscurité des grands fonds. Gordon, les yeux brulant de fatigue, se passa la main sur le visage. Il pilotait depuis plus de trois heures, l'engin, et commençait sérieusement à penser s'être égaré.
Le petit submersible, un appareil de classe G, n'était pas équipé de la batterie d'instruments que l'on trouvait dans les modèles récents - "Trop chers ! Et pas si utiles que ca ! " avait décrété la Compagnie - aussi courrait-on le risque de s'égarer, happé par un traitre courant sous-marin.
Las, il reprit son observation, les yeux rivés sur le néant bleu nuit qui s'étendait partout devant lui.
Gordon Baldwin était un jeune homme de 26 ans, sec et osseux, aux cheveux courts et à la calvitie naissante. Il disait souvent, riant jaune, que c'étaient toutes les galères qu'il avait traversées qui l'avaient vieillies précocement. Car des galères, il en avait eu sa part. Diplômé d'une université de troisième zone, en littérature - qui, de nos jours, étudiait encore la littérature ? -, il n'avait pu trouver d'emploi. Pour subvenir à ses besoins, il avait du enchainer les petits boulots mal payés, difficiles, parfois même à la limite de la légalité. Ce job dégotté à la Compagnie de Livraison Expresse Sous-marine était une aubaine en période de vaches maigres. Le travail, sur le papier, était tout ce qu'il y avait de plus simple : livrer des caisses de matériel et de nourriture à la 37è base de recherche sous marine du rift pacifique. Il s'agissait d'un de ces labos qui avaient fleuri sur le plancher des océans depuis la révolution marine, qui avait permis à l'homme de construire des structures dans des conditions de pression extrêmes.
Les ressources sur la terre ferme s'épuisant, la manne océanique était du pain béni pour les gouvernements et les industries cherchant de nouveaux filons à exploiter.
A ce qu'il avait compris en lisant son ordre de mission, cette base particulière menait des études sur les utilisations possibles de l'énergie géothermique du rift océanique. On y effectuait des forages, afin d'en sonder les abords et de déterminer la rentabilité énergétiques de dérivations du rift principal, mais il s'y tenait également de nombreuses expériences d'agriculture sous marine, les eaux chaudes expulsées par le rift étant chargées de minéraux divers pouvant servir à permettre, voire à accélérer, la pousse des cultures.

Il s'agita sur le siège de pilotage inconfortable. L'air était acre et puait la transpiration. Il espérait que ce n'était qu'un signe de l'archaïsme de son véhicule, et pas d'une panne des recycleurs d'air.
Soudain, les pinceaux lumineux de ses phares mirent en évidence une énorme masse sombre, accolée à la crevasse béante du rift. "Une tique géante en train de sucer une plaie mal cicatrisée" pensa-t-il devant ce spectacle. Secouant la tète pour se reprendre, et après avoir identifié à grand peine le chiffre "37" peint sur le dôme, il entama son arrimage à la station.
Ouf. Décidément, il avait de plus en plus hâte que cette mission se termine.
Alors qu'il s'approchait, il pu commencer à détailler le bâtiment qui se tenait face à lui. La coque externe était opaque, contrairement à ce qu'il aurait cru - il s'était toujours imaginé les stations des grands fonds avec de grandes baies vitrées pour contempler l'océan - et formée apparemment d'une seule pièce. Étrangement, pas une algue, pas un coquillage, n'en ornait la surface. Surement une propriété du matériau, pour en augmenter la durabilité.
Enfin, il aperçut la bouche sombre de la baie d'arrimage. Il s'y engagea prudemment, turbines au minimum, et avec un "CLONK" sonore qui le fit sursauter, se retrouva amarré.

Se hissant hors de son siège à grand peine - Dieu que ces courbatures pouvaient être traitresses ! -, il attrapa sa casquette de livreur, son terminal portable, et fit les quelques mètres le séparant du sas. Un bruit de succion continu l'informa que la pression était en cours d'égalisation. Quand enfin les voyants passèrent au vert, il fit jouer la lourde roue verrouillant le sas afin d'ouvrir la porte. Une fois le passage dégagé, il put enfin faire ses premiers pas sur la passerelle d'accès, et se diriger vers le corps principal du bâtiment afin d'effectuer sa livraison.


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L'air dans la base était sec et frais, avec un léger parfum d'antiseptiques, et il l'apprécia tout particulièrement après l'atmosphère confinée de son véhicule. Longeant une étroite coursive aveugle pendant une dizaine de mètres, il parvint à une nouvelle porte, qui s'ouvrit devant lui sur une pièce octogonale brillamment éclairée. Chaque mur présentait une porte identique à celle qu'il venait de franchir, et était constellée de moniteurs et de voyants clignotants.
Au milieu de la pièce, au demeurant spartiatement meublée de quelques pupitres de commande, se tenait un homme d'une quarantaine d'années, au visage tiré et constellé de taches de rousseur, vêtu d'une grande blouse blanche tachée. "V’là l'savant fou.." pensa Gordon devant cette apparition.
"Bienvenue sur la base 37." Commença l'homme, lui tendant la main. "Je suis Marc Dupuis, le superviseur général.
_ Gordon Baldwin, enchanté" répondit il sobrement, en lui rendant sa poignée de main. Il fut surpris de la trouver si calleuse, cher un chercheur, et un chef, qui plus est. Et en plus, il avait les mains moites !
"J'espère que vous avez fait bon voyage" reprit-il. "Non pas que le paysage soit particulièrement attrayant par ici. Ah, mais j'allais oublier, vous avez quelque chose à me faire signer, pour la livraison, je suppose ?"
Hochant la tète en signe d'assentiment, Gordon pianota sur son terminal, avant de le tendre avec le stylet approprié au superviseur, qui signa sans y jeter un coup d'œil.
"Bien, maintenant que ceci est réglé, je vais pouvoir donner les consignes pour qu'on décharge la cargaison de votre submersible et qu'on le réapprovisionne pour le trajet de retour."
Il partit d'une quinte de toux rauque, puis sortit un mouchoir sale de sa poche, et s'épongea le front.
"Enfin. Ça ne devrait guère prendre plus d'une heure ou deux. Venez donc, je vais vous conduire à la cafétéria, vous pourrez vous y reposer le temps que tout soit prêt.
Et, sans attendre une réponse de sa part, il s'engouffra dans une porte sur sa droite.


samedi 27 juin 2009

Aujourd'hui, c'était Tetyne party

"Nous partimes 4, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 6 en arrivant à l'Académie de la Bière."


Cette proposition, bien que parfaitement exacte, ne retranscrit malgré tout pas à elle seule l'escellentissisme de cette après midi Tetyne. Les masques, pour la première fois depuis la formation de la Phalange, sont tombés (modulo le fan club d'Arthur Rainbow qui l'avait déjà visité à son one man show).
Ainsi, plusieurs moments d'intense émotion ont eu lieu, comme par exemple la première rencontre entre Niz et Sven, une semaine après leur cybermariage. Moment touchant au possible.

D'autres choquantes révélation ont eu lieu ! En vrac :
  • BtK est une cleptomane de dés et joue quand c'est pas son tour
  • Typhon triche (et essaye de mettre ca sur le compte de son ignorance des regles pour cause d'arrivee tardive - Monsieur, nul n'est cense ignorer la loi ! - )
  • Vlad, Sven et Kyp ont des connaissances douteuses en matière de botanique et confondent arbre et arbrisseau
  • On ne construit jamais de silo de missiles sous une mare
  • La Crise touche meme le Far West : l'administration du comté ne peut fournir qu'une seule arme de service, et celle ci va systematiquement dans les mains du sheriff planqué derrière son baril.
  • Blaireauman est vachement plus bisounours en vrai que sur Internet !
  • Et en plus, il parle de plein d'autres trucs que de Boxxy.
  • La callyphigie de BtK a été prouvée par la règle du "Pics or it didn't happen" par le chanceux Arthur Rainbow, seul habilité à le faire sans que celà puisse preter à confusion.
  • Typhon marche vite.
  • Maurice Dupuis, de Paris, s'est découvert doyen de la Phalange, et envisage donc de s'acheter uen cane et un dentier, le choc de cette révélation lui ayant fait ressentir le poids des ans qu'il porte sur ses, certes athlétiques, épaules.
Tout ca pour dire que ce fut une après midi fort plaisante, et que l'expérience, si tant est que ce ressenti soit partagé par les autres participants, est fortement retentable, ne serait ce que pour les raisons suivantes :
  1. On n'a pas vu la petite robe blanche
  2. Kyp n'a pas pu tester Wanted
  3. Ahouuu!!

N'est ce point convainquant ?



vendredi 26 juin 2009

Comme d'aucuns le savent déjà, Maurice Dupuis, de Paris, est un écrivain dont l'étendue du talent ne peut se comparer qu'à sa modestie, profondément ancrée en Lui par une longue pratique de l'ascèse et de la méditation dans les montagnes sacrées du Japon, sous la guidance spirituelle du bon Kobo Daishi.

Toutefois, ce que vous ne savez pas, c'est qu'Il est également atteint d'une grave maladie. Hélas, cent fois hélas, Maurice Dupuis, de Paris, souffre d'un grave cas d'hypertrophie capillo-palmaire à métastases procrastiniques, qui L'entrave considérablement lorsqu'il est question de coucher sur le papier, ou simplement de recopier des ouvres manuscrites, à un format plus adapté à la publication internettienne.

Toutefois, dans un regain d'activité, luttant contre la triste condition qui est Sienne, Maurice Dupuis, de Paris, est parvenu à jeter les bases de ce qui deviendra, nulle n'en doute un seul instant, un futur best seller international (ou "meilleurj ventòj mundial", comme diraient notre ami Riton). Certes, pour le moment, seuls les personnages principaux du récit (enfin, les qualtre - 4 - ammenés à apparaitre de manière récurrente) sont cadrés.
L'accroche du récit est, telle l'une des innombrables oeuvres de Rousseau, écrite, mais seulement dans la tête de Maurice Dupuis. Mais un jour, oh oui, un jour, elle sera écrite pour de vrai. Maurice Dupuis, de Paris, y compte bien.

Adonc, pourquoi ce billet ? Deux raisons, en réalité.
D'une part, une annonce pour provoquer l'anticipation des foules (en délire, comme toujours), est toujours de bon aloi.
D'autre part, cela permet de se donne un bon coup de pied au derche et une couche de motivation supplémentaire pour, au moins, commencer a écrire quelque chose, ne serait ce que pour ne pas passer pour un bonimenteur. Testé et approuvé avec les billets du triplog nippon.

Toutefois, modérons nos ardeurs. En effet, la situation de Maurice Dupuis, de Paris, est telle qu'en ce moment, il Lui est assez difficile de faire des plans pour l'avenir, aussi les disponibilités nécessaires à une production littéraire vont elles aller et venir au gré du temps (et de l'humeur de Sa hiéarchie, aussi). Mais n'ayez crainte, ca finira bien par arriver !


mercredi 24 juin 2009

絶望した!

Comme quoi, la réputation des Masson Boys dépasse le cadre d'Avox, et a meme atteint l'archipel Nippon, pour que l'industrie de l'animation leur consacre un épisode !



mercredi 10 juin 2009

Plongée, suite

Vous le savez surement maintenant, Maurice Dupuis, de Paris, a une attirance certaine pour le Japon. Et vous le savez depuis peu, Maurice Dupuis, de Paris, est –ou du moins a été, en ses jeunes années – un avide pratiquant de plongée sous marine.

Aussi, quoi de plus naturel que d’essayer de joindre ces deux centres d’intérêt ? C’est pourquoi le billet du jour va traiter d’un lieu qui se trouve actuellement en tête de la « to visit list » de Maurice Dupuis, à savoir la préfecture-archipels d’Okinawa, dans l’océan pacifique.

L'emblème de la préfecture d'Okinawa


Mais tout d’abord, pour ceux qui n’auraient aucune idée de ce dont il s’agit, une petite présentation. Okinawa est l’une des 47 préfectures qui composent le Japon, et sa capitale est la ville de Naha, elle-même située sur l’ile la plus peuplée de la préfecture, nommée justement Okinawa.
Cette préfecture comporte 11 villes, réparties sur 8 iles, elles mêmes faisant parties de 3 archipels. Comme vous pouvez vous en douter, donc, la majorité des iles de la préfecture d’Okinawa est inhabitée, bien que certaines iles aient une population clairsemée de petits villages. On notera également la présence de forces armées américaines stationnées dans les deux bases militaires établies sur l’ile principale.


Il s’agit d’iles coralliennes, exposées à un climat tropical. Tout concourt à faire de cette préfecture un haut lieu du tourisme balnéaire nippon, avec quelques unes des plus belles plages dont dispose le pays.


Toutefois, ce statut insulaire a d’autres conséquences, notamment culturelles. En effet, s’il s’agit bien d’une préfecture japonaise, elle présente de nombreuses spécificités, tant culturelles que démographiques.
D’une part, vraisemblablement grâce aux conditions de vie et à l’alimentation traditionnelle, il s’agit de la préfecture où l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.
D’autre part, on y observe des spécificités linguistiques très marquées. Contrairement aux déformations / accentuations du japonais standard que l’on peut observer ailleurs dans le pays (Kansai-ben, Nagoya-ben, etc.), qui restent en grande partie compréhensibles par des locuteurs japonais, les dialectes d’Okinawa, appelés langages Ryuykyuan, sont majoritairement incompréhensibles. En outre, ils varient énormément d’une région de l’archipel à l’autre, et il est quasi impossible pour un locuteur d’un des 6 dialectes d’en comprendre un autre, tant les différences sont importantes (même le syllabaire est différent !).
On peut également y observer des particularités architecturales. La plus connue est l’utilisation « massive » des lions Shisa, servant de protecteurs de la maison.

L’influence chinoise et thaïe est également très présente dans les formes d’artisanat traditionnelles, ainsi que dans l’alimentation : la boisson « emblématique » d’Okinawa, l’awamori (un alcool de riz), vient à l’origine de Thaïlande.
Quelques bouteilles d'Awamori

C’est également sur cet archipel qu’est né le karaté, vraisemblablement issu d’une confrontation entre le Kung fu chinois et les arts martiaux traditionnels d’Okinawa.

Bref, un lieu qui a tout pour plaire et pour offrir le cadre idéal pour des vacances tant culturelles que balnéaires, voire plongée sous-marinesque.


Adonc, dans cette charmante préfecture d’Okinawa, bien loin à l’ouest, tellement loin qu’il s’agit de l’ile la plus à l’ouest du Japon (par temps clair, on peut apercevoir Taiwan), se trouve l’ile de Yonaguni, appelée également Dunan, dans le dialecte local.
Le monument marquant le point le plus à l'ouest du Japon, sur l'ile de Yonaguni

Il s’agit d’une petite ile d’une grosse vingtaine de kilomètres carrés, peuplée de moins de 2000 habitants.
Et à proximité de laquelle on trouve un des paysages sous marins les plus surprenants qui existe.
Il s’agit en effet d’un colossal « monument » de 150m par 40, s’étendant sur une hauteur d’une trentaine de mètres, de forme globalement rectangulaire. Il présente, entre autres particularités, des murs quasi verticaux et lisses, et de nombreuses terrasses aux angles qui ne sont pas sans faire penser à des formations artificielles.

Modélisation du site








Le paysage est saisissant. Ces terrasses, ces angles, ainsi que de nombreuses spécificités, comme des colonnes, des bassins, des escaliers, font forcément penser à des formations taillées par la main de l’homme, et submergées par la suite. Cela remonterait, selon les datations, à entre 6000 et 10 000 ans…

Toutefois, si les supporters de la théorie de la ville engloutie sont nombreux (le spectre des Atlantes de Mu plane), le parti adverse, soutenant qu’il ne s’agit que de successions de coïncidences dans la disposition de formations rocheuses naturelles, est également bien présent.
A ce jour, rien n’a été réellement tranché, en faveur de l’un ou de l’autre des partis.

Toutefois, le site n’en reste pas moins extrêmement impressionnant et est un lieu réellement à voir si l’on est amateur de spectaculaire et d’étrangetés sous marines.


lundi 8 juin 2009

jeudi 4 juin 2009

Interlude

Maurice Dupuis, de Paris, étant trop feignan pour poster un contenu intéresant en cette belle (?) journée, Il s'est rabattu sur un démotivator fait maison, qui, à défaut d'etre drole, le fait sourire. C'est déjà pas mal.