mardi 12 avril 2011

Plus on Edfou, plus on rit !


Serious cat is not amused by your joke

Le troisième jour du périple fluvial de Maurice Dupuis, de Paris, l'a mené en la bonne ville d'Edfou, après une après-midi et une nuit de navigation, à une centaine de kilomètres au sud de Louxor.
Edfou, ou Béhédet, comme l'appelaient les locaux il y a une petite trentaine de siècles, est particulièrement connue pour le fait qu'y est sis un temple dédié à la triade Horus (le père), Hator (la mère) et Horus (le fils). Oui, il y a deux Horus, qui sont à la fois le même sans être tout à fait pareil. Mais comme c'est compliqué et qu'on pourrait écrire un roman (voire plusieurs) sur les subtilités de la généalogie chez les dieux égyptiens, Maurice Dupuis, de Dupuis, ne va pas s'étendre sur la question.

Horus, un des deux

Ce temple, donc, se trouve être l'un des monuments les mieux conservés de l'antiquité, puisqu'il est quasiment intact, et le second plus imposant, après Karnak. Et, chose d'autant plus impressionnante, il était entièrement ensablé. Seul le sommet des pylônes à l'entrée dépassait quelque peu du sable lors de sa découverte par Mariette, qui en assurera le désensablement. Des pylônes de 36 mètres de haut. Ça donne une idée du travail qu'a pu nécessiter le "simple" déblaiement du site, sans même compter les fouilles à proprement parler.

Et dire qu'ils ont fait ca sans connaitre la roue !

La barque sacrée pour aller balader le Dieu sur le Nil

Il s'agit bien d'une gargouille. Eh oui, les anciens égyptiens avaient même pris en compte qu'il pouvait pleuvoir et qu'il fallait pouvoir éviter que l'eau stagne et dégueulasse le toit du temple. Martin Bouygues, prends en de la graine !

Edfou, powered by DirectX

Meme avec un compact et sans photoshop, on arrive a faire des photos qui ont l'air retouchées ! Prochainement : comment réussir une photo non floue.

mercredi 6 avril 2011

Louxor, j'adoooooore

Car la seconde journée, également, a été consacrée à une visite proche de a ville de Louxor. Plus précisément, sur le site de Karnak.

Ce temple, car c'en est un, présente la particularité d'être "jumelé" avec celui de Louxor, les deux étant reliés par une allée de Sphinx de 3 kilomètres, qui était empruntée lors d'une procession annuelle emmenant les statues des dieux de Karnak a Louxor, pour fêter la crue du Nil.

Un bout du Dromos, a l'entrée du temple de Karnak



Enfin, ils étaient reliés : depuis le temps, pas mal de constructions ont poussé sur les ruines / restes / tas de sables. Fort heureusement, le conseil suprème des antiquités, dirigés par le héros des petits et des grands, Zahi Hawass, fait entamer des travaux ... euh.. pharaoniques, visant a raser tout ce qui a été construit par dessus, et à restaurer l'allée proprement. Sauf que ca coute bonbon, et que le pere Hawass, avec la révolution, il va peut etre perdre une partie de son autorité, en plus de son soutien gouvernemental. Bref, c'est en chantier pour un paquet d'années, encore.

Mais revenons à Karnak !

Maquette du temple

Il s'agit d'un temple dédié à la triade de la région de Thèbes, composée d'Amon (le père), Mout (la mère) et Montou (le fils).
Hormis le fait qu'il est construit sur deux axes (est-ouest comme tout le monde et nord-sud), il comporte tout ce qui fait un temple égyptien de base : un lac sacré, des pylônes avec des obélisques a l'entrée, une cour, une salle hypostyle, un vestibule et un sanctuaire.

Le lac sacré. La grue n'est pas d'époque.

Un autre bout du temple

En plus, on y trouve également des reposoirs. A quoi servaient ils ? Eh bien comme tous les ans, les prêtres devaient se farcir 3 kilomètres a pied entre Karnak et Louxor en plein cagnard et en portant des barques sur lesquelles étaient posées des énormes statues en or massif, des fois, il fallait bien faire une petite pause. Pause qui était d'ailleurs prétexte a tout un paquet de cérémonies. Et comme en Égypte, on fait les choses bien, et qu'on ne va pas entasser les dieux dans une cahute sur le bord de la route, ils ont construit des reposoirs, avec trois chambres, chacune destinée à accueillir une des statues. Et comme le temple est quand même grand, et surtout qu'il a été agrandi quasiment constamment pendant plus de 10 dynasties, on en trouve un dans la première cour, qui a l'origine devait se trouver déjà en dehors du temple.

Le reposoir


dimanche 3 avril 2011

Les marins sont en mer dés l'aurore

Un peu comme Maurice Dupuis, de Paris, qui dut lever son auguste postérieur de son lit à l'heure ou blanchit la campagne, afin d'embarquer dans un périple qui devait le mener sur les rives de la cité millénaire de Thèbes.


Non, pas là. Un peu plus bas... voilà !


Thèbes donc, nom donné par les grecs à cette ville de nos jours plus connue sous le nom de Louxor, de l'arabe Al Uqsur, qui signifie "Les palais". Pourquoi les palais ? C'est bien simple. Quand les arabes ont débarqué, ils ont vu ca :

En moins cassé et sans les gueux devant, bien évidemment


Ça en jette. Du coup, ils se sont naturellement dit qu'un beau bâtiment comme ca, ca ne pouvait servir qu'en tant que palais. Tout comme la foultitude d'autres temples que comptait la ville à l'époque.


Maurice Dupuis, de Paris, prend un repos bien mérité après de longues heures de voyage


C'est de cette superbe ville, hélé de part et d'autres par les autochtones en folie ("Hé moustache ! Oune yueuro la calèche !", "Ramses, oune yueuro les 10 papyrus, oune yueuro seulement !") que Maurice Dupuis, de Paris, entama son périple sur les flots tumultueux du Nil.




Fromage et désert !

Il y a de celà quelques temps, des esprits chagrins, surement pour tenter de pointer du doigt une hypothétique faiblesse de Maurice Dupuis (de Paris), avaient fait avec une insistance remarquable, remarquer que le présent blog n'était que bien peu mis à jour.

Aussi, dans Sa grande magnanimité, Maurice Dupuis a décidé de vous faire partager, lecteurs ingrats, Ses dernières péripéties. Car voyez vous, après le Japon, c'est en Egypte que les pas de Maurice Dupuis, de Paris, l'ont porté. Aussi, c'est grand, beau, et sentant bon le sable chaud qu'Il va vous faire, ces prochains jours durant, le récit de Ses aventures désertiques.

jeudi 3 mars 2011

Ben oui, pourquoi donc ?


Mais parce qu'elle a la joie, l'honneur et l'avantage de travailler dans la meme structure que Maurice Dupuis, de Paris, cette question !