samedi 4 novembre 2017

Okaerinasaimase, Goshujinsama~~

Aujourd'hui, c'était concert. Et pas n'importe lequel, puisque Maurice Dupuis, de Paris, a fait honneur à ses compatriotes nippones en tournée mondiale, en se rendant à la sympathique représentation de Band Maid, à la Boule Noire.

Et c'était vachement chouette.

Quasi 2h de concert, avec pas / peu de break entre les morceaux, qui s'enchainaient donc de manière particulièrement dynamique. 
Les demoiselles charmantes comme à leur habitude, Maurice ayant toutefois ressenti leur timidité lorsqu'il les remercia de lui avoir donné leur autographe dans un Nippon des plus fluent.
On regrettera (enfin surtout moi) la horde de géants (les plus petits devant culminer a 1m80) qui se sont massés devant la scène dés le coup de feu sonné (surement dans l'espoir d'entrevoir une gambette de Saiki -qu'elle a fort jolies ceci dit-, les cuistres), ce qui a forcé votre hôte à se rabattre sur les bancs latéraux, un peu en arrière. Qui donnaient du coup un joli point de vue haut placé sur la salle et la scene, comme quoi.
Un peu dommage également que Misa, la bassiste, donne vraiment l'impression de jouer a coté du groupe et pas d'en faire partie.. un bon groove, une super technique, mais pourquoi, pourquoi est ce qu'elle reste donc dans son coin, ou lorsqu'elle bouge, que c'est pou se cacher derrière Miku ? Srsly ?? Un peu de punch jeune fille prenez donc exemple sur ce bon Nomoto qui fait la moitié du show à lui tout seul !
M'enfin a part ca, ce fut une excellente soirée, avec du bon son, et pas plus d'acouphènes en sortant qu'à l'arrivée.

Pour toute remarque désobligeante sur la qualité des photostres, vous pouvez vous adresser à Samsung en les incitant à me remplacer mon A7 par un de leur flagships avec un vrai capteur. Merci d'avance.

De gauche à droite Misa, Miku, Saiki, Kanami. Akane (à la batterie) est resté totalement invisible depuis ma place pendant tout le concert, j'ai du la voir 1 minute pour l'autographe et 30s quand elle s'est éclipsée du set)
Saiki et Kanami. Notre guitariste préférée avait souvent le minoi (qu'elle a fort joli) caché derriere son micro à chaque fois que je prenais une photo. La fourbe.

Miku et Misa. Pour revenir sur mon propos précédent, ca doit être le moment ou le visage de notre discrète bassiste a été le plus visible de tout le concert, ou presque. Cette demoiselle devait etre Kunoichi dans un poste précédent.

Moar love for bass.
Y avait bien des videos aussi, mais à 400Mo+ les 3 minutes 30 chacune, on va dire qu'il faudra les compresser, et il se fait tard pour ce genre de choses.

lundi 10 juillet 2017

Qui qui donc

Oui, qui donc va voir Band Maid en concert le 4 novembre ? C'est Mauriiiiice !
 
Semi-related, si l'un d'entre vous, lecteurs fidèles et pleins de ressources, avait parmi ses contacts des organisateurs de festivals japonisants en Ile de France, du genre qui invitent des groupes Nippons pour promouvoir l'amitié entre les peuples ou que sais je encore, Maurice Dupuis, de Paris, est intéressé, en ceci qu'il essaye de faire venir jouer une sympathique formation japonaise qui n'en veut à la faveur d'un de ces évènements.
Ou meme une liste / des idées de piste, ca pourrait toujours aider ! (mais pas Paris Manga / Japan Expo, ces truands ne répondent meme pas à mes mails. Bandits.)
 

jeudi 1 juin 2017

La fin des haricots (rouges)

Ces deux derniers jours tokyoïtes marquent la triste fin des aventures nipponnes de Maurice Dupuis, de Paris. Ils ont toutefois été riches en expériences (richesse inversement proportionnelle au compte en banque de MD, dP, au vu des dépenses occasionnées par ce dernier passage en la capitale).

Adonc, hier fut consacré, hormis à un peu de shopping sur lequel on ne s'étendra pudiquement pas, à deux activités sympathiques.
D'une part, une visite au Square Enix Café. On se souvient du passage au café Artnia en début de séjour, mais il s'agit ici du vrai beau café officiel, avec des reservations et tout et tout.
Plutôt agréable, ambiance bone enfant, boutique correctement fournie, carte un peu light pour les desserts (mais le Titan Burger avait l'air formidable).

"Fraisier" chapeau de Mage Rouge
Quatre Quart du Moogle

Ensuite, direction Ikebukuro pour un spectacle qui s'annonçait impressionnant, Shingeki no Kyojin in the Dome. Il s'agit d'une production conjointe entre la société qui exploite le manga / anime Shingeki no Kyojin, et le planétarium Konica Minolta. On a donc un spectacle projeté sur un écran en dome à 360 degrés. Au final, si les effets sont impressionnants, le contenu est quand meme bien maigre, et au bout d'une petite vingtaine de minutes, on en ressort quand meme un peu déçu. (desu desu desu)

Ikefukuro, la mascotte de la gare d'Ikebukuro

Le lendemain devait commencer par une tournée des magasins de guitare, et s'est changé en tournée des centres hospitaliers d'Ochanomizu. A défaut d'avoir trouvé l'instrument de ses rêves, Maurice Dupuis, de Paris, a perfectionné ses connaissances du vocabulaire médical.

Un petit crochet culturel par le centre des arts traditionnels japonais, et c'est le retour à la sous culture nipponne qui clôturera le séjour.
A commencer par une singulière expérience, le Mimi-kaki, i.e. le nettoyage d'oreilles traditionnel. Nous tairons pudiquement les détails (parce que faut bien teaser pour le retour de congés), mais c'était plutôt pas mal !
Enfin, Akihabara ne serait pas Akihabara sans ses cafés plus ou moins spécialisés, et c'est donc par une doublette Maid Cafe (@Home) et Ninja Cafe (Shinobazu) que les aventures de Maurice Dupuis, de Paris, se terminent.

Nin Nin !

mardi 30 mai 2017

Hirosaki mon kiki

Dernière journée de visite avec Morioka comme camp de base, en la bonne ville de Hirosaki. Apres un longuet trajet les ramenant sur leurs pas à Aomori, c'est avec un inespéré beau temps que Maurice Dupuis, de Paris, et Monsieur G débarquent dans cette ville, à l'ombre d'un omniprésent mont Iwaki, écrasant avec ses cimes enneigées.

Les cimes enneigées

Bref crochet par le bien achalandé Musée de la ville, et nos dux compères approchent du site du chateau. Ce dernier a bien souffert depuis sa construction. Initialement doté de 5 étages, il brula intégralement à cause de la foudre en 1627, pour n'être reconstruit que presque deux siècles plus tard, en 1810, avec seulement 3 étages.

Détail de la lame ci dessus

Il y a une petite quarantaine d'années, un grand tremblement de terre a ensuite abimé le mur de pierres sur lequel il est posé. C'est pourquoi des travaux ont commencé en 2014 pour le réparer.... et du coup pour ne pas risquer d'abimer le chateau, ils l'ont tout simplement soulevé, posé sur des rails, et fait rouler vers un point d'accueil situé 100m plus loin. Comme ca.


On trouve aussi à Hirosaki un petit mais chouette musée sur le festival Nebuta, à l'image de ce qui se fait à Aomori. Maurice Dupuis en a d'ailleurs profité pour éblouir un public fébrile avec ses mad skillz de Taiko Master à l'occasion d'une démonstration musicale qui restera gravée dans les mémoires Hirosakiennes pendant de nombreuses générations.


Quelques résidences de samurais / nobliaux plus tard, faisant bien pale figure à coté de celles de Hiraizumi, et il est l'heure de prendre le chemin du retour.


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Bonus 1 : Maurice Dupuis, de Paris, de retour à ses racines


Bonus 2 : Melancholic Sharaku, "Ruka ha Shitteru". C'est bien, mangez en.



lundi 29 mai 2017

Inrô Inrô petit patapô

La ville de Kakunodate est connue pour deux choses, ses nombreuses anciennes résidences, et l'artisanat local, qui consiste en la confection de tout un tas d'objets aussi divers que variés à partir d'écorce de cerisier.

C'est donc bien naturellement que Maurice Dupuis de Paris, accompagné d'un Monsieur G alerte, ont arpenté les rues de la "petite Kyoto", et visité moult demeures des seigneurs d'antan.


La résidence Nishinomiya, bien que peu étendue, a le double mérite d'être gratuite à visiter, ainsi que d'exposer de superbes objets, de l'armure aux porcelaines.


La résidence Ando, quand à elle, est un peu différente des autres que l'on peut visiter dans la ville, puisqu'il s'agit non pas d'une demeure de samurai, mais de celle d'une famille de marchands, s'étant imposés comme les magnats de la sauce de soja depuis plusieurs siècles dans la région, et toujours en exercice. Aujourd'hui, la demeure que l'on visite est, comme à l'époque déjà, le magasin principal de l'enseigne.


La résidence Aoyagi est elle la plus vaste de la ville, avec plusieurs bâtiments, installés dans un jardin de près de 10 000m². Là encore, de très beaux objets sont exposés, et le parc permet des promenades agréables.


La résidence Ishiguro est également un peu particulière, en ceci que, non seulement elle est la plus ancienne de la ville, soit plus de 200 ans, mais aussi car elle est toujours habitée (ce qui explique qu'elle semble moins grande au visiteur : c'est simplement que les parties habitées ne sont pas ouvertes au public !). C'est la 12è génération qui y vit, tout de même.


Enfin, le Denshokan est un musée / centre culturel exposant de nombreuses pièces, et proposant des démonstrations sur l'artisanat d'écorce de cerisier, le kabazaiku. Le brave homme avec qui Maurice Dupuis, de Paris, s'est entretenu au sujet de l'histoire de ce noble artisanat (l'un des 12 derniers maîtres reconnus, probablement, au vu des explication dans la notice du musée) était en outre fort urbain.


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Unrelated, mais les dents, c'est important, faisez y attention, sinon... ! -Ha Isha ni Kayottemo-