jeudi 3 septembre 2009

C'est la douce ambroisie [...] qui jadis aiguisait l'esprit de nos aieux

Aujourd'hui, Maurice Dupuis, de Paris, a décidé de faire une pause dans la série de ses publications littéraires, et ce à des fins éducatives.
En effet, les plus attentifs d'entre vous se souviendront sans peine du précédent billet où Maurice Dupuis, de Paris, détaillait le modus opérandi nécessaire à l'élaboration du brevage des Dieux, à savoir l'Ice Coffee. Toutefois, Maurice Dupuis, suite à cette expérience, est resté sur sa faim. En effet, Il lui a toujours semblé, depuis, qu'il manquait quelque chose. Que cette première publication en appelait une seconde. C'est pourquoi aujourd'hui, Maurice Dupuis vous fait une fois de plus part de ses secrets culinaires, en vous dévoilant sa recette de curry, plus connue dans les milieux spécialisés sous le nom de "Ambroisie de l'extase des sens aux mille épices" (traduction littérale du Mandarin).


Aussi, ne perdons plus de temps, car je vous sens fébrile, passons à la recette.

Tout d'abord, il vous faudra préparer du riz. Cet aliment s'accomodant fort bien d'etre préparé à l'avance et mis au frais, Maurice Dupuis ne saurait que trop conseiller d'en avoir une bonne dose sous la main déjà prèt, pour limiter le nombre de choses à faire.
Il faudra également :
  • une petite poele
  • une casserole
  • un épluche légumes
  • un grand couteau d'éventreur (ou, à défaut, de cuisine)
  • des carottes (1/2 pour 1 personne)
  • des pommes de terre (1 pour une personne)
  • des steaks hachés (1 pour une personne)
  • du sel
  • des cubes de curry (trouvables en épicerie japonaise - Maurice Dupuis a trouvé un seul fournisseur à Paris, et s'y tient donc : l'épicerie Kioko, dans le 2è arrondissement de Paris, pres de l'Opera)
  • de la poudre de curry (optionnel, ca dépend de vos gouts en matiere d'épicage, et du degré de force du curry en cubes)



Dans un premier temps, il faut préparer les légumes.
Eplucher les carottes, les laver, puis les couper en petits morceaux.



De meme, éplucher les pommes de terre, les laver puis les découper.



Ensuite, verser un fond d'eau dans la casserole. Cette eau servira de base pour le curry, donc il faut éviter d'en mettre trop si on ne veut pas finir avec de la lavasse (ou 10L de curry en trop), mais en mettre assez pour cuire les légumes, tout en sachant que cela réduira raisonnablement apres l'ajout des cubes de curry. Maurice Dupuis, de Paris, dose en général 40-45cl d'eau pour une personne, quitte à forcer un peu sur la chauffe ensuite pour réduire le volume.

Faire bouillir l'eau, puis ajouter les légumes, et les laisser cuire environ 5-7 minutes à feu doux.



On peut en parallèle commencer a s'occuper de la viande.
Les faire griller au beurre dans la petite poele. A mi-cuisson, les decouper en petits morceaux et les laisser finir de griller à feu dous dans la poele.



Les 5-7 minutes pour les légumes devraient etre environ écoulées. On peut maintenant ajouter un peu de sel dans l'eau de cuisson, et les cubes de curry. La dose dépend des gouts de chacun, et du volume d'eau de cuisson. Pour une personne, Maurice Dupuis, de Paris, met entre 1 et 1 cube et demi, mais c'est beaucoup au jugé.



Bien remuer pour dissoudre les cubes, en montant un peu le feu pour faire réduire le tout. Quand le mélange semble homogène, ajouter la viande, et continuer à mélanger quelques instants (~1-2 minutes), en goutant et en ajustant le sel et la poudre de curry pour obtenir le gout désiré.



Pendant cette dernière phase, on peut facilement remplir une assiette de riz et la réchauffer au micro ondes.



Une fois le riz réchauffé, il ne reste plus qu'a verser le contenu de la casserole par dessus.

Profit.





PS : il y a une éminente référence littéraire dans le titre de ce billet. Mais je mettrais ma main à couper dans le feu que personne ne saura trouver de quoi il s'agit. Les paris sont lancés !


7 commentaires:

Sven a dit…

C'est sexuel ?




Sven, non, pas le curry !
(quoiqu'avec Nizie...)

Maurice Dupuis (de Paris) a dit…

Non, c'est spiritueux !

Sven a dit…

L'hydromel ?



Sven, tient, j'aurais cru que Nizie allais encore tenter de me...

Le Créateur Fou a dit…

Et Je savais que Je savais...

"C'est le vin blanc que l'on bois sous les tonnelles..."

Sinon, ouais, le curry, c'est bon.

Wlad a dit…

Surprenant choix d'ingrédients (il s'tait caché, patates). Mais bon, moi, la bouffe japonaise, sorti des restaus japonais chinois du 5ème (et du paquet de poudre miso qu'un ami m'a généreusement confié durant son voyage au Japon)...

Anonyme a dit…

Mais bien sûr je reconnais cette référence, c'est une partie du texte qui est noté sur toutes les bouteilles de Kirsch de Mouthier Haute Pierre, mais je cherche le texte entier... Quelqu'un le connait-il avec précision ?
Merciii

Anonyme a dit…

Dédaignant la critique,
Bravant la concurrence,
Des plus brillants concours il est sorti vainqueur.
Il a le doux parfum joint à la succulence
Dont les plus fins gourmets apprécient la valeur.
C'est la douce ambroisie,
C'est le nectar des dieux,
Qui jadis aiguisait l'esprit de nos aieux.
Ô Mouthier, de ton kirsch célébrons la victoire,
Il est de son destin, et l'honneur, et la gloire.


Maurice Dupuis,
de Paris,
la flemme de se logger.