jeudi 3 mars 2016

Japon – Avril 2015 – Etape 5 – Okayama

Comme vous avez été sages, aujourd’hui, Maurice Dupuis, de Paris, va vous raconter une petite histoire.

Il était une fois un vieux couple qui habitait près d’une rivière. Ils coulaient des jours paisibles, quand un jour, alors qu’elle lavait son linge, la vieille femme vit flotter devant elle une grosse pèche fort appétissante.
Ni une ni deux, elle l’attrapât, et se rentra chez elle, bien contente de sa trouvaille. Son époux, pas mécontent non plus, se mit alors en devoir de couper ladite pèche en deux, parce qu’elle était décidément trop grosse pour manger comme ça.

Purin'cessu Piichi

Ils se firent péter la panse et passèrent une bonne après-midi en buvant du thé pour digérer.
The end.


Alternate version :

Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir que dans la pèche, se trouvait en fait un nourrisson ! N’ayant pas d’enfants, ils décidèrent de l’adopter et de l’élever comme leur enfant (plutôt que de le manger ou de le coller à la DASSE comme l’eusse fait toute personne sensée).

Fast forward quelques années, ils devaient bien s’en mordre les doigts : le petit Momotaro (Taro étant un nom courant pour un garçon, et Momo signifiant pèche) est une grosse feignasse qui cherche des excuses pour en faire le moins possible. Seule qualité qu’on pouvait lui reconnaitre, il se trouvait doté d’une force prodigieuse (ce qui expliquerait que ses vieux parents préféraient le laisser tirer sa flemme plutôt que de prendre le risque qu’il pique une colère et claque les portes de la maison).

Cependant, comme tout se sait, les nouvelles d’un jeune garcon extraordinairement fort parvinrent aux oreilles du seigneur local, qui à cette époque, avait bien des soucis. En effet, une tribu d’onis (des ogres, pour occidentaliser la chose) avait la fâcheuse tendance a venir piller sur ses terres et manger ses habitants. Révolté par le rude impact sur ses revenus, le bon seigneur était donc à l’affut de tout héros pouvant potentiellement le débarrasser de ces nuisances.

Oni soit qui mal y pense

C’est ainsi que, mandaté par le seigneur, et pas franchement retenu par ses vieux, le petit père Momotaro se mit en route pour aller casser de l’oni. Il eut, comme de juste, un certain nombre d’aventures en route, au cours desquelles il s’adjoint la compagnie d’un faisan, d'un singe et d'un chien. 

A la tète de cette fière et redoutable troupe, Momotaro arrivât finalement sur l’ile d’Onigashima qui servait de repaire aux ogres, leurs colla une dérouillée mémorable, et leur piqua tous leurs trésors pour faire bonne mesure (l’histoire ne dit pas si, à l’image des pillards onis, il s’en cala un ou deux derrière la cravate pour la route).

Bien mal acquis profitant visiblement, Momotaro put rentrer et vivre dans le stupre et la luxure grâce a son butin 

Accueilli en héros a son retour chez lui, il vécut heureux chez ses vieux parents avec ses amis les animaux, grâce aux trésors qu’il ramena de sa grande aventure.


*
*     *

Le conte de Momotaro étant réputé etre originaire de la ville d’Okayama, c’est tout naturellement qu’ils en ont fait la mascotte de la ville.

Un jour, moi aussi je serai célèbre et j'aurai ma tête sur les bouches d'egout

A part cà, Okayama est aussi connu pour son château, surnommé le château du corbeau à cause de sa couleur de jais, et aussi pour le Korakuen, l’un des 3 plus beaux jardins du pays (aux cotés du Kenrokuen de Kanazawa et du Kairakuen de Mito).
Korakuen

U-jo



Aussi

Voilà voilà.

A Okayama, les chats, ils passent leur temps au karaoke

Et comme il a fait un temps détestable la moitié du temps qu’il y a passé, Maurice dupuis n’a pas grand-chose de plus à raconter.

Wait, wat?


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le Kairakuen ? Le jardin des jeunes à casquette ?

Anonyme a dit…

Ouech gros !

Anonyme a dit…

^MDdP, qui a oublié de se log