vendredi 17 avril 2009

Singing in the rain

Car, lecteur, il a fait un temps de cochon (désolé Mr Gruik, si vous passez céans) toute la journée que Maurice Dupuis, de Paris, a passé à Nikko.

Mais qu'est ce que Nikko, demanderas tu surement, lecteur avide ! Rien à voir avec un quelconque parc byzontain, ou avec une marque bien connue d'appareils photos, ni même avec un marchand de glace (quoique, au vu du temps aujourd'hui, on pourrait s'interroger). Non. Il s'agit d'une ville située environ 140 kilomètres au nord de Tokyo, dans la préfecture de Tochigi.
Historiquement, elle a eu des hauts et des bas. Initialement, elle s'est développée en gravitant autour de deux gros temples bouddhistes. A tel point que les moines se sentirent des vélléités d'indépendance à l'égard d'Hideyoshi, qui gouvernait alors le pays, au 16è siècle.
Du coup, la ville s'est trouvée un peu isolée suite à ces évènements.

Toutefois, en 1617, Tokugawa Iemitsu, le petit fils de l'unificateur du Japon, Tokugawa Ieyasu, décida, en vertu de la coutume qui voulait que les mausolées dédiés aux guerriers soient situés au nord de leur résidence mortelle, d'en faire le lieu du sanctuaire qu'il ferait ériger à lamémoire de son grand père. C'est ainsi que naquit le Tosho Gu, le mausolée de Tokugawa Ieyasu, un immense complexe à l'architecture surchargée, qui est un peu à l'architecture japonaise traditionnelle ce que les lupanars aux décorations roccoco en stuc sont à l'hotelerie classique.

Oh la jolie pagode !

ASP Explorer, frise ornant les écuries à l'entrée du Toshogu

Dans l'ordre, Sirket, Krokodilo et Esperantulo, face à un argumentaire démontrant les vertus de l'Anglais. On remarquera l'approximation historique au fait que, hélas, Krokodilo ne ferme jamais sa gueule. Toutefois, la posture d'Esperantulo explique bien des choses quand à son orthohgraphe.

Et il y a même Ségolène !

Wait, is it Caturday yet ? No ? Kthxbye, back to sleep. Frise dite du Nemuri Neko (chat endormi), Toshogu

La tombe de Tokygawa Ieyasu


Accessoirement, se tient quelques jours par an au mois d'avril, le Yayoi Matsuri, auquel Maurice Dupuis, de Paris, a pu assister.


On appréciera la présence, parmis les chars de la cérémonie, de celui de Gaston Lagaffe, invité surprise de ce Yayoi Matsuri

Les ouvreurs de marche, devant les chars

Un char

Un autre char

Petit jardin jouxtant le Toshogu

Vue artistique, composée habilement par Maurice Dupuis, de Paris, juxtaposant cerisiers en fleur, temple, et montagne perdue dans les brumes brumeuses des nuages. Et pluie de merde, aussi.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci de prendre le temps de nous faire voyager aussi.

Enizya

Wlad a dit…

Putain, c'est beauuuuuu...

BtK a dit…

La lumière de la première photo est juste... incroyable.

BtK, émerveillée.