mardi 28 avril 2009

Les bijoux de famille de Maurice Dupuis, de Paris

Oui, vous avez bien lu. Pourquoi cette décision soudaine de discuter sur la place publique d’une chose si personnelle ? La réponse est fort simple : Maurice Dupuis, de Paris, s’est de multiples fois trouvé face à des cas aggravés de cyclo-oculisme lorsqu’il évoquait les Régalias Impériales nippones. Aussi a-t-il décidé qu’il était grand temps d’éclaircir un peu la situation et d’éduquer quelque peu les roturiers à ce qui est presque le pain quotidien de nous autres nobles de ce monde.

Adonc, qu’est ce qu’une régalia ? Eh bien, comme son nom l’indique, il s’agit ni plus ni moins que d’un objet, souvent fort précieux, ayant comme valeur particulière de symboliser le pouvoir royal / impérial de la famille à laquelle il appartient. Bien souvent, les régalias adoptent la forme d’une couronne, ou d’un sceptre, voire des deux, car la régalia d’un souverain n’est pas forcément unique.

Ce qui nous amène aux régalias impériales nippones, héritage légitime de Maurice Dupuis, de Paris, dont Il a laissé la responsabilité à ses cousins en poste, par commodité.

Ces régalias, appelées également les Trois Trésors Sacrés ( Sanshu no Jingi, ou 三種の神器), ont la particularité d’etre entourées d’un voile de secret relativement épais. En effet, depuis l’an 690, soit sous le règne de l’Impératrice Jito, ces régalias sont présentées au nouveau souverain lors d’une cérémonie privée, où seuls quelques prètres triés sur le volet et la famille impériale sont autorisés à assister.

Cela a pour conséquence qu’à ce jour, aucune représentation, qu’elle soit dessinée ou photographique, des trésors impériaux, n’existe à ce jour. A tel point que d’aucuns prétendent sans vergogne que certains d’entre eux n’existent pas / plus.

Mais au fait, quels sont ces fameux trésors ?

Le premier est Yata no Kagami, un miroir symbole de sagesse. Ce miroir a été, fut un temps, conservé dans une remise du palais impérial de Kyoto, lors de la période Heian. Il serait actuellement conservé dans le sanctuaire d’Ise, dans la préfecture de Mie.

Le second des trois trésors est la Yasakani no Magatama, une gemme en forme de virgule, qui représente la bienveillance. Ci-dessous, un exemple de magatama, pour mieux situer la bête.

Actuellement, ce bijou serait conservé au cœur du palais impérial de Tokyo.

Enfin, le troisième et dernier des trésors sacrés et l’épée Kusanagi, symbole de courage. Incontestablement le plus connu des trois, et qui a donné naissance a pas mal de fantasmes vidéoludiques et littéraires, comme un bon paquet d’épées légendaires avant elle. Sauf que pas mal d’éléments ayant filtré dans la culture populaire ont été romancés à tel point qu’ils n’ont plus grand-chose à voir avec l’objet d’origine.

La plus marquante concernant ces approximations historiques, et que l’on retrouve le plus souvent, concerne la représentation qui est faite de la Kusanagi. Et bien quoi ! Une épée japonaise, c’est forcément un katana, non ?

Et bien en fait, non. Il s’agit d’une épée ancienne, bien plus ancienne que le modèle actuel sur lequel sont concus les katanas. La plupart des théories s’accordent pour lui conférer la forme d’une épée de l’age de bronze, courte, droite et à double tranchant. Autant pour le mythe !

Cette épée a également un point qui la différencie des autres trésors sacrés. Certes, comme les autres, personne ou presque ne l’a jamais vu. Mais, contrairement aux deux autres, personne n’est réellement sur de l’endroit où elle est conservée. Certaines personnes s’accordent pour mentionner le sanctuaire d’Atsuya à Nagoya, mais beaucoup de monde doute que l’épée qui y est conservée est bien la Kusanagi.

De plus, son authenticité même est fortement remise en doute, l’épée d’origine ayant été perdue en mer en 1185, puis miraculeusement retrouvée, avant qu’une copie en soit faconnée, copie qui aurait été volée par la suite (et en aucun cas l’originale, pensez vous donc ! ), etc…

Trouble histoire, donc.


mercredi 22 avril 2009

Comme annoncé hier...

Ou à peu près.
Car ce n'est pas la fin du monde, mais tout bonnement la fin des péripéties nippones de Maurice Dupuis, de Paris, qui va a grand regret quitter cette bonne ville de Tokyo pour rejoindre la grisaille parisienne et retrouver l'amabilité légendaire de ses compatriotes. Ô joie.

C'est donc avec un enthousiasme modéré que Maurice Dupuis, de Paris, s'en retourne affronter les tadornes du parc Montsouris, tout en espérant qu'elles n'ont pas profité de Son abscence pour proliférer et monter une embuscade. Seul le temps nous le dira !


Depuis le début de Son séjour, Maurice Dupuis, de Paris, se demande si Il a l'esprit mal tourné, ou si cette affiche est réellement à double sens potentiel

A Ginza, on a le sens de l'hospitalité !

Level up ! Ce fut rude, mais Maurice Dupuis, de Paris, tient à remercier Muffin-chan, qui l'a soutenu à chaque instant et lui a permis d'atteindre ce grade éminent. Go go Gold Card l'année prochaine !


mardi 21 avril 2009

La fin du monde est proche !

Lorsque dix mille fois la terre aura tremblé, s'abattra le cataclysme annonciateur de la fin des temps. Les foules éperdues aux yeux hagards se bousculeront vers d'improbables échappatoires, et les augures les plus sinistres résonneront dans les entrailles de la Capitale.
Le grand serpent d'obsidienne verra ses anneaux perdre leur vigueur, et dans un râle d'agonie, il trainera péniblement sa carcasse de par les sombres tunnels parcourant le Monde Inférieur. Alors, la prophétie se réalisera, car le premier signe de l'Apocalypse aura eu lieu.
Tremblez, peuples du monde ! Les Anciens l'ont prédit, notre civilisation touche à sa fin !
Car aujourd'hui, le métro de Tokyo a eu plus de 10 minutes de retard !

Parce que quand même, c'est inadmettable.


Toutefois, Maurice Dupuis, de Paris, a courageusement bravé les signes avant coureurs de fin du monde, pour arpenter les jardins de ses parents éloignés, la famille Impériale.

In the Imperial Palace Gardens, Serious Cat is still fucking serious

Coquet pavillon aux parterres de fleurs multicolores


Fort satisfait de l'entretien qu'ils en font, Maurice Dupuis, de Paris, a ensuite dirigé ses pas vers Yasukuni Jinja, un sanctuaire dédié aux japonais morts lors de la 2è guerre.
Des festivités délirantes battaient leur plein, à l'occasion du Yasukuni Matsuri, ainsi que de la 140è année d'on ne sait quoi (Maurice Dupuis, de Paris, avoue humblement ne pas avoir cherché à décripter les moults banderoles qui ornaient toriis et murs). Ce n'est pas un, ni même deux, mais bien trois (3) prestigiditateurs de salon (aux talents contestables) qui tenaient en haleine la foule en délire d'une vingtaine de personnes venues commémorer l'évènement !
Chaude ambiance !


Yasukuni Jinja, lieu hautement symbolique de la droite nationaliste japonaise. MD,dP ne vous dit pas le bordel que c'est au Japon en ce moment quand il a été rendu public que le 1er ministre a fait une offrande à ce sanctuaire...


Le musée de Yasukuni Jinja étant clairement orienté (avion de kamikaze, drapeau japonais que l'on dit peint avec du sang, vidéos vantant les mérites des courageux pilotes suicides nippons, etc ...), Maurice Dupuis, de Paris, d'un commun accord avec Monsieur G, s'est rerouté vers le charmant musée Idemitsu, fameux pour ses laques et autres formes d'artisanat traditionnel. C'est du moins ce qu'en dit le Necronomicon (i.e. le livre dont le nom ne doit pas etre prononcé, ou alors à voix basse, le guide Hachette e'vasion, maudit mille fois soit son auteur). Car comme on dit, fail un jour, fail toujours (ou a peu pres).

Epic fail collection is epic


lundi 20 avril 2009

Bon appétit bien sur !


Fut un temps, on faisait des gorges chaudes en France des promoteurs japonais qui achetaient des batiments bien européens pour les démonter et les rammener au Japon, parce que ca faisait classe. Et bien figurez vous que Maurice Dupuis, de Paris, a aujourd'hui vu de ses yeux vus un exemple de cette pratique. Certes, le chateau en question est une copie de l'original, ce dernier ayant été classé patrimoine national en urgence pour éviter le déménagement, mais avouez que un chateau du XVIIè au milieu d'une esplanade "La Défense-like", ca détonne quelque peu.

La future résidence secondaire de MD,dP, lorsqu'il aura fait valoir ses droits impériaux


Mais qu'est ce qu'on y trouve, au fait, dans ce chateau ? Quelque obscure cuisine où officient des découpeurs de fugu, des virtuoses du bouffage de poisson cru ? Une chaude ambiance de Ramen-ya, au propriétaire sérieux comme un bouddha, se concentrant, la sueur au front, sur ses nouilles pour qu'elles soient cuites à la perfection ?
Ben non, on trouve ca :

Bon appétit bien sur !


Toutefois, Maurice Dupuis, de Paris, a périgriné dans d'autres lieux un peu plus rustiques (le terme est relatif, Il en convient), nomminément à Jiyugaoka. Après moults égarements (messieurs de Hachette e'vasion, numérotez vos abattis, et/ou employez des gens ayant réellement visité les lieux que vous décrivez avant d'écrire un guide...), Maurice Dupuis a pu se reposer à l'ombre des arbres du sanctuaire Okusawa, qui présente comme caractéristique principale d'etre placé sous la garde d'un dieu serpent, auquel un culte est rendu en automne.

Oh la jolie corde !

Ou pas !

Le temple de Kuhombutsu, également à Jiyugaoka



dimanche 19 avril 2009

Kamakura Matsuri en images

Et encore, pas beaucoup d'images, Maurice Dupuis, de Paris, ayant souffert d'une exposition aux radiations de Flemmardium-138. Nuff' said.

This is madness !
_ THIS IS KAMAKURA !


Le grand bouddha, 11.4 mètres de haut, en bronze. Et creux, on peut aller voir à l'intérieur.


Quelques archers du festival de Kamakura, que nous avons seulement pu entrevoir, à cause de l'importante foule mobilisée par cet évènement

Un écureuil vampire à la recherche d'une victime innocente

samedi 18 avril 2009

Wait... it's Caturday, isn't it ?

Buddhist cat


Aujourd'hui, Maurice Dupuis, de Paris, s'est rendu, une nouvelle fois, à Akiba. Ben oui, Il est un peu Geek sur les bords, Maurice Dupuis. Outre une performance saluée par des applaudissements de la foule en délire sur une borne de DDR (partiellement véridique, applaudissements il y a eu, foule en délire un peu moins), Il a effectué une petite virée dans les rues un peu éloignées d'Electric Town. Et figurez vous qu'on y trouve autre chose que des magasins de figurines, de DVDs, de jeux vidéos, et des Maid Kissa.

En effet, on y trouve un petit temple dédié, entre autres, à Confucius, et qui présente, outre une petite collection de très charmants objets, l'originalité d'etre un batiment de style chinois, qui tranche donc assez radicalement avec l'archtecture à laquelle on est habitué au Japon.


Le temple en question

Sacré Confucius, quel air farceur !


Un très beau panneau de bois ciselé, incrusté de ce qui semble etre de l'écaille, pour les motifs de dragon



Il se trouve également un petit sanctuaire dédié à la chance et à la réussite, tant scolaire que professionnelle, ou encore matrimoniale. Une foule s'était d'ailleurs réunie pour recevoir la bénédiction de Maurice Dupuis, de Paris, comme en témoigne la photo ci dessous. Ca n'est pas facile tous les jours, d'etre descendant de l'Empereur !

Foule de croyants assemblée pour recevoir la bénédiction de Maurice Dupuis, de Paris, fier descendant d'Amaterasu



Heureusement qu'il reste à Maurice Dupuis la tourmente du champ de bataille pour se délasser. Surnommé "Le Vent de la Mort" par ses alliés, on ignore le surnom dont l'ont affublé ses ennemis, ceux ci n'ayant jamais survécu pour témoigner. Dans un tonnerre d'acier et de feu, Il traverse les batailles, en sortant victorieux, ne laissant derrière lui que veuves éplorées, arrosant de leurs larmes un désert de cendres fumantes, d'où jaillissent de ci de là le squelette d'acier tourmenté des Mobiles Suits des forces de Zeon. Prenez garde ! Le redoutable M. Dupuis est de sortie, et s'apprète à exercer un juste chatiement sur les misérables se dressant sur son chemin !

La simple vue de cette icone dans la liste des participants est en passe de devenir la première cause de désertion chez les forces de Zeon

Maurice Dupuis, de Paris, en connait 8 qui vont passer un sale quart d'heure !


vendredi 17 avril 2009

Singing in the rain

Car, lecteur, il a fait un temps de cochon (désolé Mr Gruik, si vous passez céans) toute la journée que Maurice Dupuis, de Paris, a passé à Nikko.

Mais qu'est ce que Nikko, demanderas tu surement, lecteur avide ! Rien à voir avec un quelconque parc byzontain, ou avec une marque bien connue d'appareils photos, ni même avec un marchand de glace (quoique, au vu du temps aujourd'hui, on pourrait s'interroger). Non. Il s'agit d'une ville située environ 140 kilomètres au nord de Tokyo, dans la préfecture de Tochigi.
Historiquement, elle a eu des hauts et des bas. Initialement, elle s'est développée en gravitant autour de deux gros temples bouddhistes. A tel point que les moines se sentirent des vélléités d'indépendance à l'égard d'Hideyoshi, qui gouvernait alors le pays, au 16è siècle.
Du coup, la ville s'est trouvée un peu isolée suite à ces évènements.

Toutefois, en 1617, Tokugawa Iemitsu, le petit fils de l'unificateur du Japon, Tokugawa Ieyasu, décida, en vertu de la coutume qui voulait que les mausolées dédiés aux guerriers soient situés au nord de leur résidence mortelle, d'en faire le lieu du sanctuaire qu'il ferait ériger à lamémoire de son grand père. C'est ainsi que naquit le Tosho Gu, le mausolée de Tokugawa Ieyasu, un immense complexe à l'architecture surchargée, qui est un peu à l'architecture japonaise traditionnelle ce que les lupanars aux décorations roccoco en stuc sont à l'hotelerie classique.

Oh la jolie pagode !

ASP Explorer, frise ornant les écuries à l'entrée du Toshogu

Dans l'ordre, Sirket, Krokodilo et Esperantulo, face à un argumentaire démontrant les vertus de l'Anglais. On remarquera l'approximation historique au fait que, hélas, Krokodilo ne ferme jamais sa gueule. Toutefois, la posture d'Esperantulo explique bien des choses quand à son orthohgraphe.

Et il y a même Ségolène !

Wait, is it Caturday yet ? No ? Kthxbye, back to sleep. Frise dite du Nemuri Neko (chat endormi), Toshogu

La tombe de Tokygawa Ieyasu


Accessoirement, se tient quelques jours par an au mois d'avril, le Yayoi Matsuri, auquel Maurice Dupuis, de Paris, a pu assister.


On appréciera la présence, parmis les chars de la cérémonie, de celui de Gaston Lagaffe, invité surprise de ce Yayoi Matsuri

Les ouvreurs de marche, devant les chars

Un char

Un autre char

Petit jardin jouxtant le Toshogu

Vue artistique, composée habilement par Maurice Dupuis, de Paris, juxtaposant cerisiers en fleur, temple, et montagne perdue dans les brumes brumeuses des nuages. Et pluie de merde, aussi.


jeudi 16 avril 2009

Imagine all ze pipeule~~

Imaginez un instant. Une grande entreprise, un grand projet, sur lequel 35 000 personnes travaillent pendant plusieurs mois (souvent 2-3, mais parfois jusqu'à 6 ! ), à raison de 3-4 heures par jour. Soit 12 600 000 heures de travail.
L'équivalent d'une équipe de 500 professionnels, travaillant sans vacances pendant plus de 13 ans... Ces chiffres délirants, que représentent ils ?
La Comiket, de son nom complet Comic Market, une convention touchant aux loisirs du type jeux vidéos, mangas, et animation, principalement, qui a lieu 2 fois par an à Tokyo, en été et au printemps, sur une période de 3 jours à chaque fois, et qui attire plus d'un demi million de visiteurs sur cette période, dont une grande partie campent pour pouvoir entrer parmi les premiers (après seulement quelques heures de queue) et ainsi, peut être, acquérir quelques uns des nombreux goodies en édition limitée qui ne sont et seront vendus qu'à cette occasion.

Et tout ceci se passe ici, au Tokyo Big Sight, que Maurice Dupuis, de Paris, est allé "visiter" (le mot est un peu fort, il n'y a pas grand chose à voir hormis l'architecture du batiment) ce matin même.


Voilà, c'était un message à caractère informatif.
Ci dessous quelques clichés des autres périgrinations Maurice Dupuis-esques de ces deux jours derniers, pour Se faire pardonner de n'avoir rien posté hier.


L'arche de La Défense, en plus grand et plus beau, à Daiba.

Non, ce n'est pas une soucoupe volante, mais le QG de Fuji TV, concu par Kenzo Tenge. Une sphère en titane servant de belvédaire panoramique à 270 degrés sur la baie de Tokyo, à Daiba.

La vue depuis ledit belvédaire : le Rainbow Bridge

Maurice Dupuis, de Paris, s'ennuyait un peu, alors il s'est téléporté à New York (Daiba, reproduction de la statue de la Liberté de Grenelle pretee par la France).

Live from Nibehleim...

C'est mignon quand ca dort, un membre du SOLDAT

Architecture renversante pour le NS Building à Shibuya : un atrium couvert par un toit de 6000 vitres, traversé par un pont à hauteur du 29è étage

Sainte Marie de Tokyo, designée par Kenzo Tenge. Oh la belle grue !

La meme, vue de l'intérieur.

Un coquet jardin de temple, le Gokoku Ji

Si Zahi Hawass voyait tout ce qui est conservé au Musée de L'Orient Ancien !


mardi 14 avril 2009

Today was Failday

In Shimokitazawa, everyday is caturday !

Georges Abitbol, l'Homme le plus classe du monde, en icone dans un magasin de mode. La fin est proche !