vendredi 19 mai 2017

Are you ready to rock, Sendai ?!

Aujourd'hui, Maurice Dupuis, de Paris, avait prévu de vous exposer en long, en large et en travers l'histoire de Sendai, de vous parler du grand Date Masamune, et de comment il est à l'origine d'à peu pres toute la ville, sinon plus, et ce à grand renfort de photos artistiquement prises, propres à faire l'envie des amateurs comme des professionnels.

Et puis finalement, comme il est allé à un concert de metal, il va plutôt parler de ca.

Le lieu du crime est le Flying Son, une sympathique Live House à proximité immédiate de la gare. Première impression : c'est petit. Mais vraiment.
Seconde impression : y a pas des masses de monde. A vue de nez, il y avait quelque chose comme 50 personnes, 60 maximum. Mais l'atmosphère intimiste est agréable, on va pas se plaindre.
Furetage sur les "stands" de goodies (read : la demi table que chaque groupe a, contre un mur, pour vendre ses disques etc), et c'est l'heure, c'est l'instant, ca démarre.

La moitié des stands

La premiere formation, "ニブンノセクステット" (Ni bun no sextet), est assez surprenante. Une chanteuse/bassiste, une pianiste, et un batteur (caché sous ses cheveux), pour des melodies tantot sussurées, tantot chantées, tantot hurlées, avec une Nao Funatsu (la chanteuse, pour ceux qui ne suivent pas) qui est vraiment a fond dedans. Malhereusement, ca ne suffira pas a chauffer la salle, au grand dam de votre serviteur.

Nao, bassisto-chanteuse

Ensuite est arrivé le groupe qui m'a fait la meilleure impression (devant meme Yoru ni Tokeru, qui était le plat de résistance) : "メランコリック写楽" (Melancholic Sharaku, abrégé en MeraShara). Formation plus classique, une guitariste / vocal, un guitariste, un bassiste et un batteur. Et là, on a affaire à des gens qui maitrisent leur scène. Ils bougent bien, on voit qu'ils s'éclatent dans ce qu'ils font, le bassiste joue juste terriblement bien, et la chanteuse.. est surprenante. Une bouille de petite fille de bonne famille, pas sun cheveu qui depasse, une petite voix qui peut sembler fluette, mais au final un coffre impressionnant, et une super maitrise. Ils ont gagné un fan !

Mera Shara on stage

A ce moment là, un singulier phénomène a eu lieu. La salle s'est doucement mais inexorablement vidée de so public masculin, et Maurice Dupuis, de Paris, qui était en premières loges depuis le début, s'est soudain retourné pour constater que le public à la parité au début était désormais quasi exclusivement féminin (srsly, il devait rester 5 mecs au total dans le public, pour une quarantaine de demoiselles -il y a eu des arrivées en cours de route).

Et effectivement, ce signe ne trompait pas : plus aucune jeune fille ne fit son apparition dans les groupes suivants. Tristesse. (par contre c'est à ce moment que la salle a commencé vraiment à s'animer).

S'en suivirent encore deux groupes, sur lesquels Maurice Dupuis passera pudiquement, prce que, bien que sympathiques à écouter, ils ne lui ont pas fait une impression mémorable : "aurelia", et "限りなく透明な果実" (Kagirinaku toumei na Kajitsu). Du bon son, mais rien de bien original, si ce n'est peut etre Kagiri qui a jugé opportun d'arranger sa scene de manière peu conventionnelle : batterie à gauche, faisant face à la droite de la scene (et donc pas au public), un bassiste équipé à portée de main d'un xylophone, et un guitariste qui faisait du coup pale figure dans son manque d'originalité.

Enfin, le gros morceau de la soirée est arrivé, "ヨルニトケル" (Yoru ni Tokeru) . C'etait leur premier live dans leur tournée, destinée à promouvoir leur nouvel album, "Perfect White fictions", et, comme ils sont d'Aomori, de leur propre aveu, ca les aidait bien de démarrer en terrain connu pour déstresser !
Et pour etre relax, ils l'étaient. Entre les blagounettes au micro, le bassiste qui nous a chanté le jingl qu'il avait inventé pour le restaurant de grillades d'à coté, on n'aurait pas imaginé qu'ils aient eu la moindre pression.
Niveau performance, c'était au top. Bon son, bon usage de la scene, super péchu comme il faut, les fan girls étaient aux anges (et Maurice Dupuis appréciait également). Un petit Encore à la fin pour la route, et le concert s'est terminé avec succès.

Seule photo potable prise avec le telephone de Maurice Dupuis, de Paris

Fil rouge de la soiree : une peintre peignait tranquillou
dans un coin pendant les concerts, et ca a donné ca en fin de soirée. Chapeau !

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