mardi 23 mai 2017

The fail is strong in this one

Seconde journée en cette bonne ville d'Aomori, pour laquelle il en aurait largement suffi d'une seule.
Deux musées et un temple étaient au programme, programme qui a été quelque peu malmené...
Le musée des traditions d'Aomori est une visite intéressante, dont, une fois n'est pas coutume, aucune photo ne pourra être diffusée céans, la publication d'icelles étant soumise à l'approbation de la direction, que Maurice Dupuis n'a point quéri. On y apprend néanmoins lé surprenante existence du palaeoloxodon amoriensis qui aurait peuplé la région il y a fort longtemps, une sorte d'éléphant nain de petite taille, atteignant 1m20 au garrot. Comme quoi, les traditions de miniaturisation ne datent pas d'hier.

Les folles nuits Aomoriennes sont là !

Le Nebuta Warasse est quand à lui un musée présentant des chars ayant été utilisés lors du traditionnel Nebuta Matsuri d'Aomori, qui a lieu tous les étés. Les nebuta sont les chars richement décorés qui paradent dans les rues à cette occasion. Maurice Dupuis ainsi que Monsieur G ont également pu s'exercer à battre le tambour au rythme endiablé d'une mélodie festive, se taillant un franc succès auprès des spectateurs zébahis.


Le premier fail survint alors. Le programme étant d'aller visiter le Seiryu-ji, un temple sis à l'est, abritant le plus grand bouddha de bronze du Japon, nos aventuriers se hissèrent dans un micro train à destination de la campagne. Premier fail, à peine descendus du train, les voilà pourchassés par un conducteur de train la bave aux lèvres, au fallacieux motif qu'ils étaient descendus par la porte du milieu du train, au lieu de celle de l'avant ! Ne se démontant pas trop, Maurice aplanit la situation, et entame l'exploration visuelle des alentours.
Rien.
Nib.
Que dalle.
Les voilà donc parqués dans une campagne vaguement résidentielle, sans plan, sans panneaux indicateurs, avec pour toute information la vague idée que le temple doit être "par là, à 1, 1.5 km à vol d'oiseau, mais on le voit pas donc il doit être derriere un bout de montagne". Ok.
Victoire de la campagne Aomorienne par abandon, nos peu farauds explorateurs sont de retour à la gare, grignotent un tonkatsu pas vraiment mérité, et se mettent en devoir de trouver le bus qui les emmènera au plan B, à savoir Sannai Maruyama, un site archéologique au sud de la ville.
5 chauffeurs de bus interrogés plus tard, ils apprennent que le prochain bus de ville qui s'y rend est prévu pour dans encore un heure. ooookkkkk...

Dépités, trainant les pieds, ils décident de s'en retourner au Starbucks le plus proche pour tuer le temps, quand soudain apparaît un bus "touristique" arborant fièrement le tant espéré site comme destination ! Ne se sentant plus de joie, ils embarquent alors, pour un périple qui devait s'avérer plus long que prévu. En effet, ledit bus semblait prendre un malin plaisir a faire le plus de détours possibles, empruntant les itinéraires les plus convolutés possibles, et enchainant les arrêts dans un ordre défiant toute logique. Maurice Dupuis a bien cru qu'il allait se retrouver sur Hokkaido lorsqu'il a vu le bus prendre la route du quai d'embarquement des ferrys.... Heureusement, il n'en fut rien, et nos deux héros, las mais entiers, arrivèrent finalement sur le site de Sannai Maruyama, qu'ils purent arpenter en long en large et en travers... avant de réembarquer sur le meme bus, pour un trajet tout aussi surprenant !



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