mercredi 24 mai 2017

La mer qu'on voit danser

Aujourd'hui, Maurice Dupuis s'est rendu sur la cote ouest, non le long du grand Pacifique, mais plutôt de la mer du Japon, entreprenant un périple sur rails le long de la ligne Gono.
Cette ligne opérée par Japan Railways présente la particularité de longer la cote de très près, et donc d'offrir des maritimes d'un coté, montagneux de l'autre (en l'occurrence, le par naturel de Shirakami).
Et ben c'est très surfait.

Vue d'artiste

Trois (3) trains "touristiques" parcourent cette ligne dans chaque sens, complémentarisés par à peu pres autant de trains ordinaires. Du coup, ca n'est pas réellement les endroits à visiter qui manquent (Juniko par exemple, un ensemble de lacs sympathiques, ou encore le Nihon Canyon)... mais les trains pour repartir une fois qu'on a décidé de mettre pied a terre !
C'est la mésaventure qui est arrivée à Maurice et Monsieur G, descendant de leur train pour visiter les lacs, qui se sont rendus rapidement compte que
  1. Il fallait a minima attendre un bus qui passait 1h15 plus tard, ou trouver un taxi (hahahaha), ou bien se cogner l'equivalent de 15 minutes de bus en montée à pieds, pour se rendre sur les lieux
  2. Le prochain train passait à la gare à 13h06 (il était midi à ce moment)
  3. Le train suivant passait à 16h et quelques.
  4. Et c'est déjà pas mal
Les rares personnes passant prés de la gare ont du coup pu assister au spectacle inhabituel de deux gaijins dépités, grignotant des cacahuètes et des pommes, attendant que le prochain train daigne passer pour repartir bredouilles de là.


Les panoramas sont néanmoins sympathiques, meme depuis le train, et une breve représentation de Shamisen à bord permit d'achever la journée sur une note positive. 

La direction s'excuse de l'absence de clip de
MeraShara / NibunNo aujourd'hui, et
présente ce guerrilla live de shamisen à la place.