dimanche 31 mars 2019

Hector @Chiba Anga - 31/03/2019

Aujourd'hui mes périgrinations musicales m'ont mené dans la préfecture de Chiba pour assister au concert qu'y donnait Hector (Hector ha Yoru wo Mamoru, littéralement Hector protège/sauve la nuit). Quant à savoir qui est cet Hector, j'en reparlerai plus tard, c'est intéressant.

J’étais en avance.

Bon, ben c'est pas la porte à coté, mais rien que les lieux valaient le déplacement. La live house Anga existe depuis plus de 20 ans, et a un cachet assez différent de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. 
Si on retrouve la configuration floor / scène + coin bar comme dans d'autres salles (comme le Samurai par exemple, ou le Club Crawl), la déco n'a rien a voir. Ici, au sol, on a du parquet. Sur le floor, des mange-debout avec des tabourets haut, des comptoirs le long des murs, des barils en guise de tables près de la scène, elle même protégée par un gros rideau rouge.
Le bar est large, fort joliment garni et décoré, et on peut y manger fort bien pour fort peu cher. Et y a des glaces. Genre des crèmes glacées. le truc froid, sucré et vachement bon. dans un cône, qui gurugurutournicote.
Bref, c'est super cosy, et ca donne envie d'y venir et revenir.

Floor + scène
Bien garni
Même le menu est classe (c'est au dessus du bar)

Passons aux choses sérieuses avec la musique. Avant tout, il faut dire que c'était une série de groupes de styles assez différents de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Pas de punk, pas de gros rock qui tache ici. Pour être franc, je ne sais pas comment qualifier ce que j'ai pu entendre, hormis certains passages qui étaient carrément jazzy. Le premier terme qui m'est venu a l'esprit c'est "soft rock" par opposition au hard du même métal.
C'est pas de la pop, on sent clairement l’âme du rockeur qui flambe derrière à peu près tous les morceaux, mais ça s'exprime de manière subtile, en filigrane, du coup on n'a pas de guitare sursaturée avec des gens qui crient. 
Je sais pas si je suis clair, mais on va faire comme si !

Le lineup donc.

Un bien sympathique quartet qui ouvre la soirée. Bon groove, des morceaux qui s’enchaînent bien, Excellente entrée en matière ! (Désolé, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas plus de choses à dire à part que j'ai bien aimé !)

Un quintet qui intègre une claviériste, qui fait en plus quelques choeurs. Le lecteur habitué de ce blog remarquera tout de suite qu'on coche quelques cases dans mes préférences rien que comme ca, et c'est vrai. Mais ce qui m'a le plus bluffé, je dois avouer que c'est la voix du chanteur. Une voix clair, un ton stable, varié, vraiment j'ai été épaté. 
En plus de ca, l'ambiance sur scène était bonne (c'était l'anniversaire du bassiste !), le guitariste se donnait vraiment a fond, bref une super scène.
En plus après je suis allé papoter avec eux, et on m'a offert une glace.

La glace

Ah, Hector. C'est toute une histoire. C'est un groupe que je connais depuis un moment, sans avoir jamais écouté une seule de leur chansons jusqu'à aujourd'hui. Par manque de temps, d'occasions, je ne sais pas. Pourtant, j'y allais en confiance, puisque tous les gens que je connais qui m'ont parlé d'eux me les ont recommandé. Que ça soit des musiciens, ou des amateurs de musique, dans mon entourage ils font l'unanimité.
En plus, leur stand de goodies est toujours super mignon, et ils ont un service de prêt de livres. Oui. Avec des cartes de bibliothèque et tout. C'est pas génial ça ?
Hector dans ma tète, c'était un groupe a l'image du gentil grand frère / grande soeur / cousin(e) que tout le monde aime bien, qui est gentil avec tout le monde et que, même quand on le cite en exemple a tout bout de champ ("tu pourrais être un peu plus comme Hector quand même !") on n'arrive pas a prendre en grippe.
Et pour le coup ils sont super sympas en vrai aussi !
Quand à savoir pourquoi Hector (qui est le nom de leur mascotte, un chien), ça vient d'un roman de Natsume Soseki, A travers la vitre, dans laquelle il parle brièvement de son chien Hector. J'ai honte, je ne m'en souvenais pas.
Pour en revenir à la musique, c'était bien. On sent à leur style qu'ils aiment les Pillows, et c'est plutôt une bonne chose parce que moi aussi. Ils nous ont d'ailleurs gratifié d'une reprise de Blues Drive Monster qui a mis le feu à la salle. Ok, tout le monde connait, tout le monde aime, on est entre gens de qualité.

Encore un groupe pas banal. Ca faisait depuis Nibun no Sextet que je n'avais pas vu une formation basse / drums / clavier, et j'aime toujours autant.Plus exactement, la chanteuse joue guitare et clavier (oui des fois les deux en même temps). Ils ont un feel très jazz pour le coup, qui tranche un peu avec le reste des groupes de la soirée, mais en bien. Ça colle parfaitement à l’ambiance du lieu, la setlist se déroule impec, le groove est là à chaque battement, un bon moment de musique !

Leur nom veut dire littéralement "une vie ordinaire", mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ne sont pas ordinaires. Toute le groupe est au top, mais là encore c'est le chanteur qui m'a bluffé. Il change de manière de chanter quasi à chaque morceau, et reste constant en super qualité quel que soit le style. Bluffant.


Une fois de plus ca a été une super soirée. Mon seul regret est d’être rentré tôt, je serais bien resté pour l'afterparty, mais bon, Chiba c'est pas la porte a coté et il fallait bien rentrer !


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